Conclusions du Conseil européen du 17 octobre 2024
Le 17 octobre, le Conseil européen a adopté des conclusions sur l'Ukraine, le Moyen-Orient, la veille à un ordre international fondé sur des règles, la compétitivité, les migrations, la République de Moldavie, la Géorgie, les relations extérieures et d'autres points.
Ukraine
Le Conseil européen a eu un échange avec Volodymyr Zelensky. Les dirigeants ont appelé à un renforcement de la livraison des systèmes de défense aérienne, des munitions et missiles. L'UE et les autres partenaires du G7 se sont engagés à fournir collectivement près de 45 milliards d’€ de prêt d'ici fin 2024 pour soutenir l'Ukraine, dont les remboursements proviendront des recettes des avoirs russes gelés.
Moyen-Orient
Les dirigeants se sont alarmés de l'escalade militaire au Moyen-Orient. Ils ont condamné les attaques iraniennes contre Israël le 1er octobre et les actions déstabilisatrices de l'Iran au Moyen-Orient. À la suite de l'anniversaire du 7 octobre 2023, ils ont à nouveau condamné ces actes injustifiés, et demandé la libération des otages.
Les dirigeants de l'UE ont appelé à un cessez-le-feu immédiat au Liban et mentionné l’importance de la conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban qui doit se tenir à Paris le 24 octobre 2024. Ils et ont aussi condamné les attaques contre la FINUL.
L'UE déplore le nombre de victimes civiles à Gaza et en Cisjordanie. Les dirigeants ont réaffirmé l'engagement indéfectible de l'UE en faveur d'une paix fondée sur la solution à deux États.
Migration
Les dirigeants ont souligné l'importance de mettre en œuvre les législations européennes pour mieux relever les défis actuels et d'étudier de nouveaux moyens de prévenir et combattre la migration irrégulière. Ils ont invité la Commission à soumettre une nouvelle proposition sur les retours. Ils ont rappelé l'importance du bon fonctionnement de l'espace Schengen et ont souligné qu'aucun pays, y compris la Russie ou la Biélorussie, ne doit être autorisé à abuser des valeurs de l'UE, y compris en termes d’asile ou d’instrumentalisation des migrants.
Moldavie et Géorgie
Les dirigeants ont souligné le soutien indéfectible de l'UE à la Moldavie et aux efforts du pays pour devenir un État membre. À cette fin, ils ont salué l'engagement des autorités moldaves en faveur du processus de réforme. Les dirigeants de l'UE ont réitéré leur vive préoccupation quant à la trajectoire suivie par la Géorgie, qui va à l'encontre des valeurs et principes fondateurs de l'UE et compromet l'adhésion de la Géorgie à l'UE. L'UE est prête à soutenir le peuple géorgien dans sa voie européenne.