Guerre en Ukraine : sanctions contre la Russie et ses alliés

Drapeau ukrainien encadré de deux drapeaux européens
© Commission européenne

27 février 2025

Depuis la reconnaissance par la Russie, le 21 février 2022, des zones non contrôlées par le gouvernement des oblasts de Donetsk et de Louhansk en Ukraine et l'invasion injustifiée et non provoquée du pays le 24 février 2022, l'Union européenne (UE) a adopté des sanctions à l’encontre de la Russie et de ses alliés.
Le 24 février 2025, l’Union européenne a adopté un 16e paquet de sanctions. Les enjeux actuels consistent à assurer la mise en œuvre uniforme des sanctions et à lutter contre leur contournement pour renforcer leur efficacité.

Sanctions commerciales

Les restrictions commerciales aux échanges avec la Russie visent à limiter les ressources financières utilisées pour renforcer la machine de guerre russe, tout en limitant leurs conséquences pour les entreprises et citoyens européens. Il s’agit d’une part d’interdire les relations commerciales avec les zones occupées dans les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.
D’autre part les échanges commerciaux sont interdits dans plusieurs secteurs économiques (notamment énergie, aéronautique, luxe, transport routier ou maritime).

Sanctions financières et bancaires

Les sanctions financières ciblent l’Etat russe et les personnes physiques et morales qui le soutiennent. Elles prévoient notamment l’interdiction de s’engager dans des transactions financières avec l’Etat russe, des restrictions sur l’achat de titres d’entreprises publiques russes, et l’interdiction de fourniture de services financiers dans certains secteurs économiques.
Les sanctions bancaires visent à limiter les capacités de financement de l’économie russe. Elles comprennent notamment le gel des avoirs des plus grandes banques russes, dont les intérêts permettent de soutenir les forces armées de l’Ukraine, son industrie de la défense et sa reconstruction.

Sanctions individuelles

Les sanctions prennent aussi la forme de désignations individuelles. Près de 2 400 individus et entités, dont le président russe M. Vladimir Poutine et son ministre des affaires étrangères, M. Sergeï Lavrov, ont été désignés. Des personnes en Iran ou en Corée du Nord ont également été ajoutées en 2024 sur la liste européenne, compte tenu de leur soutien à la Russie dans l’agression militaire contre l’Ukraine.